Arpès le mur, balade au parc! [PV - Jessounette!]

Mes mains poursuivent leur découverte de nouvelle peau à caresser alors que mes lèvres se perdent dans la chaire tendre de son cou. Tout ce désir est comme une explosion du au fait qu'il ne m'avait pas frappé avant aujourd'hui. Et il est d'autant plus vif et pressant avec le temps qui coule doucement. Ma quête est infinie, j'ai l'impression que parcourir chaque parcelle de sa peau si douce ne serait pas suffisant pour éteindre le brasier qui se propage en moi.

Ses mains continuent leur épopée et ses lèvres viennent se déposer dans mon cou. Je suis submergée par cette explosion de sensations, toutes plus insoutenables les unes que les autres. Mes mains n'hésitent plus à caresser la peau de Noah, tout comme il se joue de la mienne. La situation se renverse et je me laisse tomber sur le côté pour qu'il se remette au-dessus de moi. Qu'il profite, je ne compte pas me laisser faire souvent...

La situation se reverse. Je suis maintenant sur elle, toujours à explorer son corps, le voyant sous un oeil nouveau. Ma bouche descend sur son ventre que je découvre petit à petit suivant le rythme lent des baisers que je dépose sur sa peau frisonnante.

Alors qu'il est de nouveau au-dessus de moi, il se laisse descendre vers mon ventre et ses doux baisers me font frémir. Mes mains se perdent dans ses cheveux et ses lèvres contre les miennes me manquent déjà. Je savoure ce moment unique et ce sentiment enivrant qui me parcourt depuis quelques minutes. C'est ça avoir des vrais sentiments pour quelqu'un? C'est mieux que je ne l'aurais cru...

Je continue de la torturer pendant un petit moment avant de lui retirer son t-shirt et de retrouver sa bouche avec désir et délectation. Mes mains continues de se balader sur son corps avec la frénésie d'un gosse qui découvre les choses pour la première fois. Et c'est bien l'impression que j'ai en étant là, étallé sur Jesse...

Il dépose encore quelques baisers ravageurs sur mon ventre avant de m'enlever mon tee-shirt. Je souris de toutes mes dents et il capture de nouveau mes lèvres, laissant ses mains continuer leur exploration passionnée. Je glisse mes mains sous son tee-shirt, caressant un peu sa peau au passage et retire doucement le vêtement. Je resserre notre étreinte, à partir de maintenant c'est certain, je ne veux plus le quitter...

Mon t-shirt va rejoindre le sien sur la pelouse fraîche et elle me presse contre elle et mes lèvres retournent dans son cou alors que mes mains retrouvent sa peau, repoussant les brettelles de son soutient-gorge dans un geste lent, libérant le passage à mes lèvres qui glissent sur son épaule.

Ses lèvres se fraient un nouveau chemin sur ma peau commençant par le cou pour finalement descendre vers ma poitrine. Je ne peux que profiter de ce plaisir des plus intenses et me promettre intérieurement de rapidement lui rendre la pareille...

Je lui retire finalement ce malheureux bout de tissu pour découvrir une poitrine des plus attirantes. Ma bouche ne tarde pas à se laisser aller à cet appel et je goûte cette nouvelle peau qui frisonne sous mon passage et celui de la brise fraiche du soir.

Je n'ai senti que mon soutien-gorge avait déserté que lorsque Noah a profité pleinement de ce qui avait pu se cacher en dessous jusque là. J'ai fait glissé mes mains dans son dos, doucement... Je ferme les yeux pour ne rien rater de ses sensations inédites...

Je reste sur son buste un moment, à en découvrir chaque centimètre carré de sa peau, avant de remonter vers sa bouche qui me lançait un appel de détresse. J'y répondis avec hâte, m'emparant de ses lèvres avec fièvre, collant ma peau contre la sienne, déclanchant un réchauffement drastique de ma température corporelle.

Il s'est attardé ce qui m'a semblé être une éternité sur ma poitrine. Puis il est enfin remonté m'embrasser... Ses lèvres m'avaient tant manqué. Il se colle contre moi et je sens mon coeur s'affoler de plus belle. Mes mains glissent toujours avidement sur son torse et mes lèvres, qui sont pourtant déjà bien occupées avec celles de Noah, ne rêvent que d'explorer à leur tour chaque parcelle du corps de celui qui m'apprend à aimer...

Le désir de la posséder se fait de plus en plus pressant. Sans quitter sa bouche, je glisse une main jusqu'à son pentalon pour en défaire le bouton avec avidité. Une fois le jeans ouvert, j'en profite pour aller agacer un peu sa féminité à travers le rempart du sous-vêtement, toujours sans quitter ses lèvres dont je ne veux plus me départir.

C'est surprise par son impatience que je sens sa main défaire la fermeture de mon jean.
Loin de m'en plaindre, il n'a même pas besoin de quitter ma bouche pour me rendre complètement dingue. Cette agréable torture me laisse échapper un gémissement de plaisir alors que mes lèvres jouent toujours avec les siennes... J'ai rarement eu autant envie de quelqu'un comme ça... probablement même jamais...

Je joue avec son corps encore un petit moment avant de lui retirer complètement son jeans. Ainsi allongée sur la pelouse, offerte à moi dans cette totale confiance qu'il a entre nous, elle n'est qu'encore plus désirable. Je retourne coller ma peau contre la sienne et retrouver une fois de plus ses lèvres. Même si le désir d'être en elle est atrocement fort à cet instant, je ne souhaite pas non plus précipiter les choses.

Alors que je sens mon jean fuir loin de moi (aidé par Noah), ma peau frissonne à cause de ses deux sensations si radicalement opposées que sont de la fraîcheur de l'herbe et de la chaleur du corps de No. Il m'a contemplée un instant avant de retrouver mes lèvres. Le contact de mes jambes nues contre son propre pantalon ne me donne que plus envie de le lui retirer. Je glisse donc mes mains, comme il l'a fait quelques minutes plus tôt, vers la fermeture de son pantalon et enroule mes jambes autour de sa taille pour le sentir bien contre moi...

Je sens ses mains s'attaquer à mon pentalon et c'est loin de me déplaire. Bien au contraire, je ne suis pas du tout contre qu'elle se mette de la partie. Ses jambes s'enroulent autour de ma taille et me pressent contre son corps ce qui ne m'aide pas du tout à garder ma patience.

Je pose mes lèvres dans son cou après avoir déboutonner son pantalon, lui mordillant amoureusement la peau en quelques endroits. À l'aide mes jambes j'ai fait adroitement fait glisser son pantalon le long de ses jambes pour le lui retirer entièrement avec un mouvement de pied. Je m'impressionne des fois. Je caresse de plus belle les courbes fines du torse de Noah et reposent mes lèvres sur les siennes...

Elle me débarasse de mon pentalon et nous voilà à égaliter, à un sous-vêtement du plaisir. Elle reprend ma bouche en otage, mais je suis loin de protester à cette idée. Je lui rends le baiser, comme tous les autres, avec ferveur et désir, sans me presser de nous débarasser du dernier rempart. Le plaisir s'accumule dans l'attente...

Je sens le désir se faire aussi pressant chez lui que chez moi. Il me rend toujours mon baiser avec autant d'avidité que si c'était le premier, ou le dernier. Aucune importance puisque ce n'est ni l'un ni l'autre ! Alors que je stoppe notre baiser fièvreux, je lui lance un regard suppliant, celui qui veut tout dire...

À son regard me vient un sourire et j'entreprends d'enlever les derniers remparts au plaisir avant de finalement plonger en elle dans un rythme lent, mais continue. Je ne quitte pas ses yeux sombres, voulant y déceler la moindre sensation. Cette fois-ci, c'est bel et bien trop tard, nous ne pourrons plus jamais être les amis que nous étions encore le matin même.

Je le vois esquisser un léger sourire avant de mettre fin à cette attente insoutenable.
Je me sens en accord avec lui, plus que je ne l'ai jamais été avec qui que ce soit.
Nos yeux refusent de se lâcher, trop contents de pouvoir se comprendre et s'apprivoiser.
Je pose mes mains sur son torse, de nouveau, qui me semble être brûlant...
comme si il m'était défendu... mais il est trop tard... Je me suis déjà perdue en lui...

Les secondes passent et trépassent les unes après les autres pour nous faire grimper toujours plus haut dans les sphères délicieuses du plaisir charnel qui nous possédera bientôt tout entier. Je ne souhaite plus que la posséder entièrement, par delà le coprs, je veux toucher son âme. Je me demande comment j'ai pu la côtoyer aussi longtemps sans voir tout ce qu'elle avait le potentiel d'être pour moi et c'est en me traitant d'imbécile sur cette réflexion que l'orgasme bien me saisir dans un râle qui traduit mon plaisir.

Cette passion grandissante nous fait gravir les échelons du bonheur.
Je ne veux plus appartenir qu'à lui. J'ai l'impression de n'avoir jamais autant voulu appartenir à quelqu'un... sauf une fois... et je souhaite qu'avec Noah, tout se passe différemment...
que tout se passe mieux. Mais pour l'instant, aucun doute là-dessus ne me parcourt.
Juste le plaisir intense d'être en osmose avec lui...

Je me laisse choire sur la pelouse à ses côtés, posant mes yeux sur le ciel étoilé alors que je tente de retrouver mon souffle, une main sur le coeur et l'autre lamentablement lasse sur l'herbe fraîche. Quand les batements sacadés de mon coeur s'appaisent, je tourne la tête pour rencontrer son regard. Sans dire un mot qui pourrait briser cet instant, je souris d'un sourire doux et tendre.