Yeshe Keats

Caractère :
Avec ses airs angéliques, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Pourtant, le caractère de Yeshe est loin d’être tendre. Nombreux sont ceux qui la considèrent comme une véritable petite peste asociale. La vérité est qu’elle ne sait simplement pas comment communiquer sa douleur autrement que par l’agressivité. Alors, il lui arrive de déraper et de jeter des méchancetés au visage de ceux qui la provoquent.
Malgré cela, elle a un grand besoin d'amour, tout en ne tolérant pas que n'importe qui ne l'approche. Ainsi, vit elle dans un paradoxe qui la rend assez malheureuse.
Fidèle en amitié, lorsqu’elle se lie à quelqu’un, c'est pour la vie.


Physique :
Yeshe a connu plusieurs périodes d’anorexie qui font qu’aujourd’hui elle n’est pas bien grande ni bien épaisse. C’est une petite brunette d’1m68 d’apparence un peu fragile mais qui sait aussi être très vive lors de ses crises d’agressivité.
Elle possède un tatouage sur la cheville gauche : une petite fée qui pleure.




Histoire :
Yeshe est née à Vancouver au Canada. Son père, d’origine canadienne, est médecin, et sa mère, d’origine japonaise, est institutrice. Elle a également une petite sœur de 13 ans prénommée Sayuri. Autant dire que les deux fillettes ont toujours reçu l’éducation et les soins qu’il faut, voir même un peu plus qu’il n’en faut.

Yeshe a donc grandit à l’abri du besoin, entourée de tout l’amour et de toute l’affection dont une petite fille peut rêver, soigneusement mise à l’abri des cruautés du monde par des parents qui estimaient qu’elle les découvrirait bien assez tôt. Mais ce que monsieur et madame Keats ignoraient, c’était la précocité avec laquelle leur fille aînée allait être confrontée à ces cruautés... Le rêve et la légèreté n’étaient pas faits pour durer. Un soir d’hiver, alors qu’elle venait d’avoir 13 ans, la vie de Yeshe bascula à tout jamais. Elle rentrait d’une après-midi d’amusement chez une amie, lorsque son chemin croisa celui d’un homme dont le visage allait la hanter pour le reste de ses jours. Il faisait nuit et elle était, bien sûr, trop jeune, trop vulnérable, trop insouciante pour voir le danger. Alors, quand l’homme l’interpella, c'est sans méfiance qu'elle le suivit dans le parc. Plus tard, elle eut 1001 occasions de maudire sa stupidité. Le piège avait pourtant été évident et elle s’était jetée dans la gueule du loup.
Aujourd’hui, elle porte tout le poids de la nuit de son viol et n’arrive pas à s'en défaire, ni à cesser de culpabiliser. Elle projette toute cette haine qu'elle a d’elle-même sur son propre corps, se mutilant à la moindre occasion avec toute sortes d’objets coupants. Elle a même déjà tenté de se donner la mort une fois.
Ne sachant plus comment gérer les crises de la jeune fille, ses parents ont tenté bien des thérapies, mais en vain. Leur dernier espoir est donc le centre. La jeune fille a accepté de se prêter au jeu sans grande conviction.


Avatar : Kristin Kreuk

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